L1: Ripart, l’homme à tout faire de Nîmes

Enfant du cru, ultra-polyvalent et même buteur dans le derby, Renaud Ripart « incarne le Nîmes d’aujourd’hui », selon son ancien entraîneur, Bernard Blaquart, qui encense le guerrier gardois avant une nouvelle affiche pour les Crocodiles: la réception du Paris SG vendredi (21h00) en Ligue 1.
« Renaud, c’est un garçon intelligent, volontaire et gros bosseur, ça vaut de l’or. Il incarne le Nîmes d’aujourd’hui. Le club devrait lui faire signer un contrat à vie », l’a encensé Blaquart auprès de l’AFP, quinze jours après le but qui a permis à Nîmes d’aller gagner chez son voisin et rival Montpellier (1-0).
Une façon de réunir, le temps d’un instant, le football et la tauromachie, les deux passions de la ville où il est né et dont il porte le crocodile sur le cœur.
Parfois critiqué, aujourd’hui adulé, il est le couteau suisse nîmois.
A 27 ans, il a (presque) tout connu avec son club formateur: les années compliquées, les déceptions, les promotions, le National (2011), la Ligue 2 (2012) et la Ligue 1 (2018).
« Il a grandi avec son club, il s’y sent très bien, mais il pourrait aussi réussir ailleurs », assure Blaquart.
Ripart « a trois poumons », résume Blaquart, avant de poursuivre: « il a toujours la soif de gagner, tout entraîneur rêverait de l’entraîner ».
Il l’avait d’ailleurs fait reculer à l’arrière la saison passée.
« Renaud, c’est l’ADN de Nîmes Olympique, l’un des symboles du club », confirme Jérôme Arpinon, ex-adjoint de Blaquart devenu numéro un sur le banc cette saison. 
« Ce succès a été un pur bonheur, un sentiment incroyable », a-t-il lâché, fier de son coup. « A notre retour à la Bastide (le centre d’entraînement de Nîmes), certains supporters pleuraient », raconte-t-il.
Mais auparavant, il y a « un match particulier » face au Paris SG, selon Arpinon. « Il faut que l’on conserve notre solidité défensive, il faudra être fort dans nos duels », poursuit l’entraîneur. Cela tombe bien, il a Renaud Ripart sous la main.

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