![Le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot lors de la réception de Lyon](https://www.sportsmax.fr/wp-content/uploads/2020/07/medias-20.jpg)
Les récentes prises de contrôle de clubs français par des investisseurs étrangers, comme le fonds américain RedBird lundi à Toulouse, agissent en trompe-l’oeil: trois-quarts des clubs de L1 restent aux mains de propriétaires tricolores. Portrait de ces patrons « made in France ».
– Histoire de familles –
Le club héraultais est détenu à 100% par la holding Nicollin, du nom de l’ex-président emblématique Louis Nicollin. « Loulou » avait bâti sa fortune en développant l’entreprise de son père, spécialisée dans le nettoyage, ramassage et retraitement des déchets. Ce personnage truculent a créé en 1974 la « Paillade », la conduisant du niveau amateur jusqu’au titre de champion de France en 2012. A sa mort en 2017, son fils Laurent a repris le flambeau.
Depuis 1998, le Stade rennais appartient à François Pinault et sa famille, dont l’empire du luxe est évalué à 32 milliards d’euros, d’après l’hebdomadaire Challenges. Le but était de « redonner à la Bretagne ce qu’elle nous a donné », selon le fils François-Henri Pinault, actuel président du club.
A Brest, 95% du club est détenu par Holdisports, représentée par Denis et Gérard Le Saint. Le premier a pris la présidence en 2016. Son entreprise est spécialisée dans le secteur de la distribution de fruits et légumes et dans l’agroalimentaire de manière générale.
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– Arrivés (presque) par hasard –
« C’était pendant une discussion autour d’une table, à la 4e coupe de champagne. En général, à partir de la 4e, vous vous laissez un peu aller »: voilà comment Saïd Chabane raconte son entrée au capital d’Angers, en 2011. Fils d’avocat d’origine kabyle, Chabane est arrivé à 23 ans en France, où il a créé l’entreprise Cosnelle, spécialisée dans la charcuterie et les salaisons.
Waldemar Kita a acquis le FC Nantes en 2007 après une expérience malheureuse à la tête du FC Lausanne. Ce fils d’un colonel polonais arrivé à Grenoble à 15 ans dirige les laboratoires Vivacy (esthétique, ophtalmologie, rhumatologie, « médecine intime ») et ses quelque 200 salariés.
Inventeur de la Freebox, le Franco-Libanais Rani Assaf a racheté le club gardois en 2015 pour lui éviter la cessation de paiement. Personnage peu médiatique, souvent insaisissable, le numéro 2 de Free entretient une relation froide avec les ultras nîmois: « J’ai 80% du club, je fais ce que je veux », a-t-il tranché récemment.
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bur-jta/jed/ole
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